À 14 ans, je m’étais éloignée de Jésus, mais je suis revenue à lui. L’adolescente rebelle est devenue une disciple de Jésus enthousiaste et passionnée. Un soir, j’avais prévu de rester éveillée jusqu’à ce que Dieu se révèle à moi. J’ai tenu le coup pendant trois heures avant de succomber au sommeil. Le lendemain matin, j’étais terriblement déçue de ne pas avoir fait l’expérience tangible de Dieu. Je croyais qu’il allait certainement répondre aux formidables attentes d’une jeune fille. Toutefois, au fil des ans, Dieu s’est révélé à moi de façons inattendues quand je me suis soumise à lui.

Le prophète Habakuk a aussi attendu que Dieu se révèle à lui (HA 2.1). Tout comme nous le faisons parfois, il a ouvertement remis en question le moment choisi par Dieu et s’est impatienté contre son hésitation apparente à résoudre un problème d’injustice et de mal (1.2). Ce que nous percevons de la part de Dieu comme de la lenteur à s’occuper de tout le mal qui règne dans notre monde peut nous frustrer. De même, Habakuk désirait ardemment que Dieu se révèle et mette fin à toutes les terribles injustices qui sévissaient autour de lui (V. 3,4).

L’Éternel a cependant répondu à Habakuk et lui a rappelé que le juste vit par sa foi, et non en s’appuyant sur ses circonstances (2.4). Il a aussi rassuré le prophète en lui disant que même si elle semblait tarder à venir, la justice finirait par triompher au moment propice (V. 6-19). Et bien qu’initialement rien n’ait changé, la foi d’Habakuk a été renouvelée par la Parole de Dieu et celui-ci a attendu patiemment que Dieu agisse (2.3 ; 3.16).

Il peut nous arriver de trouver que Dieu prend du temps à répondre à nos prières et à subvenir à nos besoins. Mais si nous attendons patiemment qu’il agisse, nous ferons l’expérience de sa présence et nous nous rappellerons sa fidélité. Nous pourrons aussi nous « réjouir en l’Éternel » (3.18).