Récemment, j’ai lu un article qui présentait 12 demivérités que nous admettons couramment comme des faits. En voici quelques-unes : les cacahuètes ne sont pas des noix, mais des légumineuses, le palmier n’est pas un arbre, mais une plante qui fleurit, le koala n’est pas un ours, mais fait partie des marsupiaux, et un cent coûte en réalité deux cents à fabriquer. Qu’elles soient importantes ou non, nous baignons tous dans ces demi-vérités.

Le peuple de Dieu avait cru à une demi-vérité, et Jérémie a dû lui envoyer une lettre pour le corriger de son erreur (JÉ 29.1). Alors qu’il se trouvait à Jérusalem, le prophète avait entendu dire que quelques-uns des faux prophètes exilés prédisaient que Babylone allait s’effondrer… bientôt, et que les Hébreux seraient en mesure de revenir dans leur patrie. Jérémie, en véritable prophète qu’il était, ressentait l’obligation pastorale de mettre ses frères et soeurs en garde contre leur aveuglement. Il a donc enjoint les exilés de s’installer confortablement dans leur pays et de continuer d’y vivre aussi normalement que possible puisque leur séjour en exil allait être long et non court (V. 5‑7). Dieu étant l’ultime agent de leur exil, il serait l’ultime agent de leur libération. Ils devaient cesser d’écouter les demi-vérités des faux prophètes et d’y croire, et attendre la délivrance de Dieu en se soumettant humblement à lui (V. 10,11).

Si nous voulons éviter de tomber dans le piège des faux prophètes et de leurs enseignements, nous devons nous attendre à ce que certains soient séduits (1 TI 4.1). Examinons tout ce qui est dit à la lumière de la vérité de l’Écriture et de la sagesse du Saint-Esprit ; retenons ce qui est bon et menons une vie qui honore Dieu (1 TH 5.21). Continuons de nous soumettre à Dieu et de résister au père du mensonge et à ses demi-vérités au moyen de la vérité et de la liberté (JN 8.31,32,44 ; JA 4.7).