Month: janvier 2016

Il est venu pour vous

Dans ses romans Le Procès et Le Château, Franz Kafka (1883-1924) décrit la vie comme une existence déshumanisante qui transforme le peuple en une mer de visages vides sans identité ni valeur. Kafka a dit : « La chaîne de montage de la vie te transporte, mais nul ne sait où. On est davantage un objet, une chose, qu’une créature vivante. »

Ton corps

J’aime écrire mes pensées à la main avant de les taper. Cependant, lorsque j’utilise un vieux stylo dont l’encre a commencé à sécher, mes idées me viennent par soubresauts. Lorsque je ne peux faire sortir l’encre, je ne peux faire sortir les mots, et je mets rapidement mon stylo de côté pour en prendre un autre. Un stylo dont l’encre coule librement m’ouvre l’esprit, et les mots se mettent souvent à couler aussi rapidement que je peux les écrire.

La mention de son nom

Lorsque le soliste s’est mis à chanter durant notre culte d’adoration, tous l’ont écouté dans un profond silence. Sa douce voix de basse chantante nous a transmis les paroles émouvantes d’une vieille chanson écrite par Gordon Jensen. Le titre de cette chanson exprime une vérité qui nous est de plus en plus chère à mesure que nous avançons en âge : « He’s as Close as the Mention of His Name » (Il est aussi près que la mention de son nom).

Plus grand que notre ego

J’ai déjà eu un patron qui détenait l’ultime pouvoir de notre organisation. Il avait pour but de toujours nous rappeler que c’est lui qui dirigeait la barque. Cet homme avait réussi à gérer le bureau avec une poigne de fer, mais il était très seul. Les choses auraient pu être tellement différentes s’il avait été un peu plus humble et s’il s’était permis d’entretenir des relations amicales avec ses employés !

Le zoo de son père

June Williams n'avait que quatre ans lorsque son père a acheté près de trois hectares de terrain pour y bâtir un zoo sans barreaux ni cages. Elle se rappelle encore combien son père a usé de créativité pour essayer d’aider les animaux sauvages à se sentir libres même en captivité. De nos jours, le Jardin zoologique de Chester est l’une des attractions fauniques les plus visitées d’Angleterre. Abritant 11 000 animaux répartis sur 45 hectares, ce zoo reflète combien son père se soucie du bien-être des animaux, de l’éducation du public et de la conservation de la faune.

Tout simplement super !

La conférencière nous encourageait à privilégier une approche positive en tout. Et je suis d’accord avec elle, en grande partie.

Avant de téléphoner

Étant mère de quatre jeunes enfants, j’ai parfois tendance à paniquer. Ma première réaction est de téléphoner à ma mère pour lui demander que faire de l’allergie de mon fils ou de la toux soudaine de ma fille.

Sans être un expert

L’enseignante de ma fille au niveau préscolaire m’a demandé de parler du métier d’auteur à sa classe. Les parents invités étaient présentés à la classe en tant qu’« experts » dans leur domaine. J’ai accepté de m’adresser aux enfants, bien que le titre d’« expert » m’ait inquiétée. Je n’avais pas l’impression d’être un expert. Au fil de la semaine, mon manque d’idées m’avait frustrée et je m’étais demandé si j’arriverais de nouveau à rédiger quelque chose d’intéressant ! Je me suis dit : « Tu n’es pas une experte. Tu n’es pas qualifiée pour parler. »

Qu'est-ce que cela ?

Ma mère a enseigné l’école du dimanche pendant des décennies. Une certaine semaine, elle a voulu expliquer comment Dieu avait procuré de la nourriture aux Israélites dans le désert. Afin de donner vie à cette histoire pour les enfants de sa classe, elle a créé quelque chose qui représentait « la manne ». Après avoir tranché du pain en petits morceaux, elle les a couverts de miel. Elle s’est inspirée de la description de la manne qui en est donnée dans la Bible : « [Elle] avait le goût d’un gâteau au miel » (EX 16.31).

La jarre à biscuits

La mère d’un petit garçon cuisine des petits gâteaux qu’elle dépose dans une jarre à biscuits et défend à son fils d’en prendre avant que le repas soit terminé. Peu de temps après, elle entend qu’on soulève le couvercle et s’enquiert : « Fiston, que fais-tu ? » Une petite voix lui répond : « Ma main est dans la jarre à biscuits, en train de résister à la tentation. » Il est drôle de penser à une personne qui essaie de résister à la tentation en ayant une « main dans la jarre à biscuits ».