Récemment, j’ai lu un article au sujet d’une adolescente qui avait été accusée de blasphème en vertu des strictes lois de son pays sur le blasphème. Si elle avait été reconnue coupable, elle aurait été emprisonnée à vie. Toutefois, on a découvert qu’un professeur de religion avait livré un faux témoignage dans le but de la piéger.

En réfléchissant à son sort, je me suis demandé : si l’on m’arrêtait pour motif d’être chrétien, aurait-on assez de preuves pour me déclarer coupable ?

Même si la foule dans Luc 3 prétendait être croyante, Jean savait qu’elle n’était pas sincère (v. 7). Les gens n’avaient pas fait preuve de repentance selon Dieu. Alors il leur dit : « Produisez donc des fruits dignes de la repentance » (v. 8). Les publicains et les soldats qui composaient la foule ont tous posé la même question : « Que devons-nous faire ? » (v. 10,12,14.)

En tant que croyant, il est important de savoir quoi faire et comment vivre. Jean a dit que nous devons produire « des fruits dignes de la repentance » (v. 8). Notre vie doit aussi refléter les éléments suivants : la générosité : « Que celui qui a deux tuniques partage avec celui qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger agisse de même » (v. 11), l’honnêteté : « N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné » (v. 13) et le contentement : « [Contentez]-vous de votre solde » (v. 14).

Pour vivre différemment, nous devons traiter la racine de nos péchés de manière décisive (v. 9). Les croyants ne doivent pas être motivés par la cupidité et l’égoïsme, mais leur vie doit être caractérisée par la générosité, l’honnêteté et le contentement.

Jésus a dit que, tout comme les arbres, les gens sont identifiables par leurs fruits (Mt 7.20). Si nous prétendons être chrétiens, notre vie doit en fournir la preuve.