En 2004, un gigantesque tsunami créé par un séisme de magnitude 9,3 a détruit des villes et des villages entiers en Indonésie. Des centaines de milliers de gens ont perdu la vie simplement parce qu’ils ne savaient pas que la vague arrivait. Plusieurs pays ont maintenant mis en place des systèmes d’alerte pour avertir les citoyens de se déplacer vers un endroit plus élevé.

Jean-Baptiste a prévenu les gens alors qu’il « [préparait] le chemin du Seigneur » (Lu 3.4). Pendant plusieurs milliers d’années, Dieu a envoyé ses prophètes pour annoncer la venue du Messie. Mais les Israélites n’ont pas porté attention aux avertissements.

Sept personnages puissants et haut placés ont leur nom inscrit dans Luc 3.1,2. Mais Dieu a choisi d’utiliser un homme ordinaire et inconnu, qui vivait dans le désert, pour annoncer la venue du Roi (v. 2). Tibère César, Ponce Pilate, Hérode le tétrarque, Philippe et Lysanias étaient des dirigeants méchants et oppresseurs. De plus, la santé spirituelle du peuple était le dernier des soucis des deux souverains sacrificateurs. Ils faisaient partie d’une société perverse et corrompue. Les publicains fraudaient, les soldats abusaient de leur pouvoir et les gens du peuple subissaient de graves injustices (v. 10‑14).

De même, notre époque est caractérisée par le règne de la méchanceté et de l’injustice, par un monde motivé par l’avidité et l’égoïsme. Tout en y vivant, nous devons proclamer la venue du Sauveur. Jean a mis les gens en garde contre un jugement s’ils refusaient de se repentir (v. 9). Mais la condamnation n’était pas le seul sujet de son message. Il a aussi « [annoncé] la bonne nouvelle au peuple » (v. 18) et l’a appelé à se repentir « à cause du pardon des péchés » (v. 3).

Tout comme Jean, nous devons « [préparer] le chemin du Seigneur » activement (v. 4), afin que « toute chair [voie] le salut de Dieu » (v. 6).