Ayant passé beaucoup de temps dans les eaux côtières floridiennes, j’ai toujours aimé regarder de près les grands dauphins à l’état sauvage. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai été particulièrement attiré par le film Dolphin Tale (Histoire de dauphin).

Ce film est basé sur l’histoire vraie de Sawyer, un garçon découragé dont le père est absent, et qui trouve de la joie et de l’intérêt dans la réadaptation d’un grand dauphin blessé nommé Winter. Sawyer voue une grande admiration à son cousin plus âgé Kyle – un nageur de championnat. Mais Kyle s’éloigne de son jeune cousin à son retour de l’armée, sa jambe droite ayant subi de graves blessures.

Dans un moment de frustration et d’apitoiement sur lui-même, Kyle crie à un de ses médecins qu’il ne peut plus nager parce qu’il est « brisé ». Son médecin, refusant de laisser Kyle se complaire dans l’apitoiement sur lui-même, prend un verre d’eau et le laisse tomber par terre, le brisant ainsi en centaines de morceaux. Il se tourne ensuite vers Kyle et lui dit : « Maintenant c’est brisé ».

La vie dans un monde déchu nous réserve des blessures – parfois très profondes (Ps 34.17,18). Lorsque nous subissons une épreuve douloureuse, Jésus ne veut pas que nous l’ignorions ou que nous en minimisions l’importance (Jn 11.33-35). Il ne veut pas non plus nous voir sombrer dans les eaux du désespoir. Il sait que nous avons été blessés, mais non « brisés ». Pas selon tout le sens du mot.

Les blessures de la vie ne doivent pas affecter notre humeur (Ps 34.21). Nous avons la capacité de résister au mensonge prétendant que toute joie s’est envolée et que notre vie n’a plus de sens. Avec le temps, Dieu peut utiliser les blessures pour l’avancement de son royaume (v. 22). Laissez-le se servir de votre douleur pour sensibiliser votre coeur à ce qui est le plus important dans la vie. Laissez-le vous rendre plus à l’écoute des besoins de ceux qui ont vécu des peines semblables.