Les personnes interrogées lors d’une enquête menée par le groupe Barna ont mentionné ces éléments-ci comme étant essentiels à leur vie d’Église : une relation avec Dieu, une transformation, l’acquisition de nouvelles connaissances et le sentiment qu’on prend soin d’eux. Ces choses prennent forme lorsque les croyants se réunissent et utilisent leurs dons pour bénir et édifier les autres.

Très souvent, l’idée d’une relation personnelle avec Dieu est accentuée par notre expérience avec Jésus. Bien que le salut soit essentiel, le Nouveau Testament révèle que les croyants doivent former une communauté de foi.

À la suite de la venue du Saint-Esprit au jour de la Pentecôte (Ac 2.1-3), l’Église primitive forme une vraie communauté en Christ. Au cours de leurs rencontres, les croyants reçoivent l’enseignement des apôtres – l’instruction de la Parole de Dieu les aidant à grandir et à devenir des adultes spirituels (v. 42 ; 2 Ti 3.16,17). Ils connaissent aussi la communion fraternelle ou koinonia – une relation étroite par la participation (Ac 2.42). Cette relation d’amour consiste à partager tout ce qui peut l’être avec ses frères et soeurs en Jésus (v. 44,45).

Alors qu’ils adorent et qu’ils prennent le repas du Seigneur (rompant le pain et buvant le vin en mémoire de Jésus – Lu 22.14-20), quelque chose de particulier se produit : Ils goûtent à la joie (Ac 2.46). C’est la joie du don de soi et de la vie en Jésus, ce qu’on ne peut produire par nous-même. « [Ils] [louaient] Dieu, et [trouvaient] grâce auprès de tout le peuple. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à l’Église ceux qui étaient sauvés » (v. 47). Que s’est-il passé avec ces nouveaux croyants ? Vous l’avez deviné : ils sont devenus membres de la nouvelle communauté de la foi.

Si vous n’assistez pas aux réunions d’une Église locale, peut-être à cause d’une mauvaise expérience, il est temps de reconsidérer votre décision. Dieu nous a faits pour que nous donnions et que nous fassions partie d’une communauté de croyants.