Un jour où je lisais dans le livre de Jean, mes yeux se sont arrêtés sur ces mots : « [Je] monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jn 20.17). C’est l’incroyable déclaration que Jésus a faite à Marie de Magdala tout juste après qu’elle réalise avec stupéfaction qu’il était ressuscité des morts. Les paroles de Jésus sont de véritables bonnes nouvelles qui répondent à nos besoins les plus profonds. Chacun d’entre nous a besoin d’un père.

Dieu n’a pas joué à pile ou face pour décider s’il fallait ou non qu’il représente un père ou une mère pour nous. Je suis persuadé que c’était intentionnel. Dieu savait qu’au moment où l’humanité tomberait dans la souffrance du péché, il y aurait un manque flagrant de pères, hommes de Dieu et serviteurs de leur famille. Et les conséquences ont été désastreuses.

Aux États-Unis, par exemple, les études démontrent que pour les enfants provenant de foyer sans père il y a 32 fois plus de risques qu’ils fuguent, 20 fois qu’ils souffrent de troubles du comportement, 9 fois qu’ils abandonnent leurs études ou qu’ils aboutissent dans un centre de détention, 10 fois qu’ils abusent de substances chimiques et 10 fois plus de risques qu’ils se retrouvent en prison.

Dans son livre Faith of the Fatherless (La foi des orphelins de père), Paul Vitz souligne le lien entre l’athéisme et l’absence d’une figure paternelle. Il affirme que l’une des principales caractéristiques des fervents militants de l’athéisme est « l’absence d’un bon père ».

Un des éléments de la bonne nouvelle de Jésus est que Dieu ne veut pas que nous menions une vie dépourvue de présence et d’amour paternels. Notre Père céleste veut combler les vides que nos pères terrestres (même les meilleurs) ont laissés.

Il désire que nous le considérions comme notre Père, à l’exemple de Jésus.