Nommez une chose que vous espérez entendre de la bouche de Dieu lorsque vous serez au ciel. Je suppose que ce sont les paroles suivantes : « C’est bien, bon et fidèle serviteur » (Mt 25.21). Ce verset est si souvent cité qu’il est inconcevable que nous ignorions sa signification.

Dans ce passage, Jésus est comme le maître qui confie son argent à ses serviteurs avant de s’en aller. Même s’il s’absente pour une longue période, il finira par revenir et demander des comptes à ses serviteurs (v. 19). De même, chaque croyant vit entre deux périodes : le début de la fin et l’accomplissement de la fin. En dépit de ce qui nous apparaît comme une longue attente, nous devons veiller et être prêts pour le retour de notre Seigneur.

Comment pouvons-nous être prêts ? La parabole présente deux exemples positifs et un négatif. Les serviteurs obéissants ont pris le risque d’investir l’argent de leur maître, afin de lui faire obtenir le meilleur rendement possible à son retour. Le serviteur méchant et paresseux, lui, a joué la carte de la sécurité en enterrant l’argent. Son argument était considéré comme un prétexte. La position du maître est que, quelle que soit l’opinion du serviteur, juste ou déformée, un vrai serviteur agira conformément aux attentes de son maître.

Le pasteur Ray Steadman a résumé les leçons principales de la parabole comme suit : « Les occasions de démontrer talents et dons se présentent à tous les types de personnes, chrétiennes ou non. Nous pourrions privilégier la prudence et obtenir tout ce qu’on peut pour nous-mêmes ou nous pouvons risquer notre réputation, nos biens et même notre vie pour que Dieu obtienne ce qu’il désire. »

Soyons prêts pour le retour de Jésus en apprenant à prendre des risques audacieux, par amour pour lui. Ainsi, lorsque nous le verrons face à face, nous serons assurés qu’il nous dira : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. »