Récemment, j’ai rencontré le capitaine de l’un des bateaux qui apparaît dans Wicked Tuna, une émission de téléréalité de National Geographic Channel. L’émission suit la vie de pêcheurs de thon rouge qui vivent aux États-Unis. Le thon rouge est l’une des créatures marines les plus énormes qui existent. Il peut mesurer jusqu’à trois mètres et peser plus de 450 kilogrammes. Malheureusement, les pratiques illégales et la surpêche menacent sérieusement sa population.

Le capitaine m’a parlé de certaines démarches entreprises mondialement pour protéger et maintenir la population du thon. Il a dit qu’un pays paie même sa flotte commerciale pour arrêter de pêcher pendant trois ans afin que le nombre de thons augmente. Lorsque je lui ai répondu : « C’est une intervention d’intendance fantastique », il m’a demandé si j’étais religieux. Pour lui, intendance était un terme religieux.

Les circonstances ne m’ont permises de m’expliquer que brièvement, mais je lui ai dit que je croyais en un Dieu créateur qui a fait les cieux et la terre (GE 1.1). Je lui ai expliqué que ce même Dieu a aussi créé les humains et que nous devons administrer et prendre soin de la terre et voir à ce qu’elle se développe telle qu’il l’a créée pour se développer (V. 20,27,28). Je lui ai expliqué que même si les gens ne s’en rendent pas compte, ils réalisent des gestes d’intendance puisque c’est en partie pour faire cela que Dieu nous a créés.

Le capitaine a réfléchi, puis il a admis que la complexité du thon rouge lui donne parfois le goût de devenir « religieux ». Je lui ai répondu que j’allais prier pour qu’il trouve le Créateur du thon rouge.

Vous ne savez jamais quelle conversation profonde peut s’engager lorsque vous reconnaissez et confirmez les efforts des gens qui, sans s’en rendre compte, reflètent ce pour quoi Dieu nous a créés. Puisse-t-il nous aider à être de bons intendants de sa création et de nos conversations.