J’ai apprécié la beauté de l’ensemble du corps de Christ pour la première fois lorsque j’ai quitté l’Afrique du Sud pour aller enseigner en Malaisie. Dans ce pays, avec ses diverses religions et croyances culturelles, j’ai trouvé un foyer spirituel loin de chez moi. Dès le moment où j’ai mis les pieds dans la petite église au bout de la rue, j’ai été chaleureusement accueillie et traitée comme un membre de la famille. À des milliers de kilomètres d’où j’ai grandi, j’ai rencontré des gens qui partagent le même esprit et le même amour pour Jésus que moi.

Dieu accorde beaucoup de valeur à la façon dont nous traitons bien les croyants qui ne font pas partie de notre Église locale, et cela nous mène à Gaïus (3 JN 1.1‑4). Ce croyant avait beaucoup à coeur l’Église dans son ensemble. Jean a fait l’éloge de Gaïus pour sa fidélité envers la vérité de l’Évangile qu’il a manifesté en prenant soin et en accueillant généreusement des enseignants de passage (V. 3‑6). Ces hommes voyageaient de ville en ville, en association avec les Églises locales, et enseignaient la vérité de l’Évangile de Jésus-Christ (V. 7,8).

Jean nous a mis en garde contre ceux qui excluent ou maltraitent les croyants venus de l’extérieur de la communauté de leur Église locale. Nous démontrons que nous sommes des enfants de Dieu lorsque nous nous ouvrons à l’Église dans son ensemble. De même, nous démontrons que nous ne connaissons pas Dieu lorsque nous la rejetons (V. 11). Jean a présumé que Gaïus était en santé spirituellement principalement à cause du rapport positif qu’il a reçu de ceux qu’il a accueillis (V. 3).

Il n’y a rien qui se compare au fait de voyager dans une autre ville ou un autre pays et d’y rencontrer un croyant en Jésus. Bien que nos différentes traditions et interprétations de l’Écriture puissent causer des conflits, Dieu désire que nous ne portions attention qu’à lui lorsque nous nous accueillons mutuellement avec joie. C’est l’amour sans frontières !