Quand je fais de la randonnée et du camping durant plusieurs jours, les feux de camp sont essentiels. La chose la plus importante que j’ai sur moi lorsque j’amorce une journée c’est une poignée de morceaux de bois carbonisés par le feu de la veille. C’est le meilleur bois d’allumage qui existe. Pas besoin de trouver de petit bois ou de brindilles. J’allume les extrémités calcinées, je souffle dessus et je dépose quelques bûches sur le feu.

Le bois carbonisé est sale, il sent mauvais et semble bon pour la casse. Il est toutefois utile puisqu’il a déjà passé par le feu et les flammes l’ont préparé pour un usage futur.

En parlant de feu et de fumée, pourquoi Dieu a-t-il permis que Schadrac, Méschac et Abed-Nego soient confrontés à une mort présumée dans une fournaise (DA 3.19‑21) ? Pourquoi n’avaient-ils pas peur des flammes ? Comment pouvaient-ils rester au milieu des flammes sans brûler alors que les gardes qui étaient près d’eux ont perdu la vie à cause de la chaleur intense (V. 22‑24) ? Dieu a été glorifié grâce à cette incroyable histoire, mais peutêtre qu’il a aussi utilisé l’événement pour affermir la foi du trio. Il serait difficile de vivre une telle expérience sans être affiné et affermi !

On ne peut sauter d’étapes dans notre préparation au service de Dieu, ce qui signifie qu’il faut invariablement passer par le feu (heureusement, ce n’est généralement pas un feu au sens littéral). Voyez comment le « feu » produit la patience et la maturité dans Jacques 1.3 : « [L’épreuve] de votre foi produit la patience ».

Seul le randonneur sait apprécier la valeur du bois calciné. De même, les héros de la foi d’Hébreux 11 ont tous connu des épreuves que Dieu a utilisées pour parfaire leur foi. Il voit les feux de la vie pour ce qu’ils sont : des agents actifs qui polissent, affermissent et fortifient notre foi pour lui.