Month: janvier 2017

L’arbre parlant

Un des plus vieux poèmes chrétiens de la littérature anglaise est « The Dream of the Rood » (Le Rêve de la Croix). Le mot rood provient du terme issu du vieil anglais rod ou pole, qui désigne la croix à laquelle Christ a été crucifié. Dans ce très vieux poème, l’histoire de la Crucifixion est racontée de nouveau, mais selon la perspective de la croix. En apprenant que l’on doit l’abattre pour servir d’instrument à la crucifixion du Fils de Dieu, l’arbre rejette cette idée monstrueuse. Christ le convainc toutefois de l’aider à apporter la rédemption à tous ceux qui croiraient.

Attendez-le

Habituellement, je parcours rapidement le fil d’activité de ma page Facebook. Aujourd’hui, j’ai toutefois pris le temps de réfléchir à la publication d’un ami qui disait : « Notre âme s’attend à l’Éternel ; il est notre aide et notre bouclier. » Je sais ce que c’est que d’attendre après un appel, d’attendre en faisant la queue ou d’attendre après la réponse d’un ami ou d’un collègue. La dernière fois que j’ai compris ce que signifie pour mon âme d’attendre l’Éternel remonte à il y a bien longtemps.

Rebâtir

En rentrant d’un très long séjour à l’étranger, Edward Klee à découvert que la Berlin qu’il se rappelait et avait aimée n’était plus que l’ombre d’elle‑même, comme lui, d’ailleurs. Dans la revue Hemispherers, Klee écrit : « Retourner dans une ville que l’on a aimée tend à ressembler à un coup de dés. […] Ce retour risque de se solder par une déception. » Il se peut qu’un retour sur les lieux de notre passé nous inspire tristesse et deuil. Nous ne sommes plus la personne que nous étions alors, pas plus que l’endroit ayant eu une telle importance à nos yeux n’est resté le même.

Des oreilles pour entendre

Joanne Milne a connu le monde comme un endroit silencieux. Sourde pendant ses 39 premières années de vie, tout a changé lorsqu’on lui a posé des implants cochléaires. L’intervention a permis aux vibrations sonores de stimuler ses nerfs auditifs. Le premier son qu’elle a entendu est la voix d’une infirmière, et cela l’a fait pleurer. Elle a dit : « Je deviens émotive lorsque j’entends des sons pour la première fois, du clic de l’interrupteur d’éclairage à l’eau courante... je peux déjà prévoir que cela changera ma vie. »

Un Sauveur atemporel

Jeralean Talley est morte en juin 2015 à titre de personne ayant vécu le plus longtemps au monde : 116 ans. En 1995, la ville de Jérusalem a célébré son 3000e anniversaire de naissance. Cent seize ans, c’est vieux pour un être humain, et 3000 ans, c’est vieux pour une ville, mais sachez qu’il existe des arbres qui vivent encore plus vieux. On sait que les pins aristés des Montagnes blanches de la Californie vivent plus de 4800 ans, ce qui les fait donc remonter à 800 ans avant l’époque d’Abraham !

Où est votre jardin ?

Mon amie aime peindre, mais cette âme sensible se sent souvent coupable lorsqu’elle travaille dans son studio. Elle se demande si elle ne devrait pas faire quelque chose davantage « à l’image de Christ » avec son temps. Comment puis-je porter ma croix si je fais quelque chose que j’aime ? Suis-je trop concentrée sur les choses de ce monde ?

Toujours aimé, toujours estimé

Nous servons un Dieu qui nous aime plus que nos oeuvres. Il est bien vrai que Dieu désire que nous veillions à nourrir notre famille et à prendre soin du monde qu’il a créé et nous a confié. Il s’attend à ce que nous nous mettions au service des faibles, de ceux qui ont faim, qui sont nus, qui ont soif et qui ont le coeur brisé autour de nous, au même titre que nous restions sensibles aux besoins de ceux qui n’ont pas encore accepté l’invitation du Saint‑Esprit à laisser entrer Christ dans leur vie.

La mortalité et l’éternité

La mortalité motive et l’éternité influence. Ces deux choses ont motivé et influencé le leader puritain Richard Baxter, à qui l’on attribue ses paroles : « La face de la mort et la proximité de l’éternité ont joué beaucoup dans mon choix de livres à lire, d’études à poursuivre, de gens à fréquenter et de conversations à entretenir. Cela m’a conduit tôt vers la vigne de l’Éternel et m’a appris à prêcher comme un homme mourant à des hommes mourants. » Baxter, reconnaissant son état mortel, distingue les bonnes des mauvaises façons d’utiliser son temps. Il est évident que les Écritures ont influencé sa compréhension.

Des héros invisibles

Les histoires bibliques peuvent nous amener à nous arrêter pour nous interroger. Par exemple, lorsque Moïse a fait entrer le peuple de Dieu en Terre promise et que les Amalécites l’y ont attaqué, comment a‑t‑il su qu’il devait monter au sommet de la colline avec la verge de Dieu en main (EX 17.8‑15) ? Lorsque Moïse levait les mains, les Israélites triomphaient de leurs ennemis et, lorsqu’il les abaissait, les Amalécites inversaient le rapport de force. Quand Moïse se fatiguait, son frère Aaron et Hur lui tenaient donc les bras pour assurer la victoire aux Israélites.

Trouver le repos en Jésus

Le journaliste américain James Surowiecki a récemment écrit ce commentaire intéressant : « La technologie est censée nous simplifier la vie en nous permettant de faire les choses plus rapidement et plus efficacement. Pourtant, trop souvent, elle semble rendre les choses plus compliquées ; des télécommandes à cinquante boutons, des appareils photo numériques avec des centaines de fonctions qui requièrent un manuel d’instructions gros comme un livre et des voitures dont le tableau de bord équivaut à celui d’une navette spatiale. »