L’année dernière, en nous rendant chez ma soeur la veille de Noël, mon mari et moi sommes arrêtés à un hypermarché pour acheter quelques articles. Mes réflexions sur la diversité des consommateurs présents dans le magasin en cette soirée spéciale se sont rapidement transformées en consternation lorsque je suis passée dans une allée où des articles de la Saint-Valentin avaient remplacé la marchandise de Noël qui était sur les tablettes seulement quelques jours plus tôt.

On n’avait pas encore célébré Noël, mais il était déjà passé.

Dépouillé de sa stratégie marketing, le changement de look du commerce m’a révélé le désir humain d’en avoir toujours plus – posséder plus d’argent ou faire de la période des Fêtes un événement plus spectaculaire. Bien que je comprenne qu’il s’agit là de la nature de notre société de consommation, je ne peux m’empêcher de me demander ce que cela dévoile au sujet du coeur humain. Les choses d’importance secondaire peuvent nous distraire si rapidement ! Nous en perdons la capacité de nous émerveiller devant quelque chose – ou pire encore, devant Quelqu’un (LU 2.11).

Riche en détails, le récit de la naissance de Jésus (LU 2.1‑16) nous révèle une vérité essentielle : Nous sommes appelés à adorer Jésus, le Messie qui est venu sur terre pour nous sauver. Certes, nous ne pouvons pas toujours ralentir les événements, mais notre adoration ne devrait pas être fondée sur nos circonstances. Elle devrait être fondée sur l’oeuvre de Dieu et la gloire de son Fils. Suivons donc l’exemple des bergers en glorifiant et en louant Dieu en cette période de Noël : « Et les bergers s’en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé » (V. 20).

En cette période si précieuse de l’année, laissons le Saint-Esprit diriger nos célébrations ; ne bougeons pas au rythme du monde. Le Sauveur de l’humanité est digne de notre entière adoration.