Malgré nos cinq ans d’écart, les gens me confondent souvent avec ma soeur plus âgée. Nous en avons beaucoup à raconter sur les employés de mon café préféré qui essaient de lui parler d’écriture ou sur ses étudiants en soins infirmiers qui me posent des questions d’ordre médical. Cette confusion nous fait rire parce que nous ne percevons pas les similitudes que les autres voient si clairement.

Avec Dieu, cependant, pas d’erreurs d’identité possible. « Mais à tous ceux qui l’ont reçue, à ceux qui croient en son nom, [la Parole] a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (JN 1.12,13). Dès notre naissance, nous sommes toutefois influencés par des expériences, des gens et les puissances des ténèbres qui cherchent à déformer notre perception de notre véritable nature.

Dans des moments d’incertitude – et même de rejet –, il devient tentant de vouloir se créer sa propre identité. Désireux d’être acceptés des autres et de réussir selon la définition que nous en fournit le monde, nous nous forgeons une perception de nous-même basée sur des choses temporaires. Par contre, la Parole de Dieu nous rappelle que cela nous amène à adorer une identité vide qui ressemble à un dieu incapable de répondre à nos questions ou de nous révéler qui nous sommes (PS 115.5-7).

La véritable sécurité, nous l’obtenons lorsque nous abattons nos propres idoles et choisissons Jésus (V. 9-11). La croix – là où nos péchés ont été échangés contre sa pureté – nous permet de connaître une relation avec lui. Par cette transfusion de vie, notre identité se réapproprie le potentiel et le sens que Dieu lui avait donnés (139.13‑16). Nous ne sommes plus définis par nos aptitudes, nos relations ou nos réussites. Tout est centré sur la personne de Dieu et sur le fait que nous avons été unis à son Fils (115.1,9 ; ÉP 2.13).