Les insectes l’adorent et les humains la détestent. C’est l’odeur âcre de la rafflésie, une plante qui peut peser plus de sept kilogrammes et dont la fleur peut mesurer plus d’un mètre de diamètre ! Ce gigantesque végétal émet une odeur de chair ou de viande en décomposition, que les scarabées et les mouches adorent. Bien que sa floraison attire les insectes, elle repousse les gens. Son odeur est si nauséabonde qu’elle a été surnommée la « fleur cadavre ».

La Bible décrit un phénomène semblable concernant l’« odeur » que les chrétiens peuvent émettre : « Parmi ceux qui périssent […] une odeur de mort, donnant la mort » (2 CO 2.16). Puisque ces gens refusent l’offre de la grâce de Jésus et que nous représentons l’Évangile de Christ, notre témoignage peut leur rappeler les conséquences qu’il y a à rejeter Jésus.

D’un autre côté, certaines personnes croient que les chrétiens dégagent une « bonne odeur » : « […] aux autres, une odeur de vie, donnant la vie » (V. 16). Quand notre vie reflète la bonté divine, nous inspirons et encourageons les gens à choisir de suivre Jésus (ÉP 5.2). L’amour, le sacrifice, l’honnêteté, le courage – ces qualités (et bien d’autres) permettent à Dieu de « [répandre] par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! » (2 CO 2.14.)

Comme le parfum qui s’exhale d’une bouteille de parfum, notre tâche en tant que chrétiens consiste à répandre dans le monde notre connaissance du Sauveur. Il n’est pas surprenant que Paul ait demandé : « [Qui] est suffisant pour ces choses ? » (V. 16.) Bien que nous puissions parfois ne pas nous sentir à la hauteur de la tâche, la Bible nous assure que « [notre] capacité […] vient de Dieu. Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance » (3.5,6). Vivant en nous, le Saint-Esprit de Dieu nous guide et parle par nous afin que notre vie soit « le parfum de Christ » (2.15).