Dans ses livres Soul Searching (Examen de conscience) et Souls in Transition (Âmes en transition), le sociologue Christian Smith a fait un sondage auprès de jeunes adultes américains et a découvert que la plupart d’entre eux s’en tiennent à ce qu’il appelle le « déisme moraliste et thérapeutique ». Ils sont déistes parce qu’ils croient que Dieu n’intervient pas dans notre vie à moins que nous ayons besoin de son aide pour venir à bout d’un problème. Ils sont moralistes parce qu’ils croient que Dieu veut que nous soyons bons et gentils les uns envers les autres. Et leur vision est thérapeutique parce qu’elle les fait se sentir bien dans leur peau.

Leur vision de Dieu se résume à cette pensée erronée : Je joue le rôle de Dieu du fait que je détermine les critères de bonté requis pour aller au ciel et je juge que j’y satisfais. Je suis libre de vivre comme je l’entends, tout en pensant qu’il existe une divinité qui croit en moi.

Cependant, nous découvrirons tous au moment de notre mort que nous ne sommes pas Dieu. Celui-ci a établi de vraies normes de sainteté et d’amour (1 PI 1.16 ; 1 JN 4.8), et il ne se satisfait de rien d’autre que de la perfection.

Ce point de départ est fondamental à la compréhension de l’Évangile. Comme Paul l’a expliqué aux Corinthiens, Dieu le Père a répondu à cette norme élevée lorsqu’il a donné son Fils. « Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 CO 5.21). Ensemble, Dieu le Père et Dieu le Fils nous ont envoyé le Saint-Esprit qui a fait de nous de nouvelles créatures. « Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles » (V. 17).

Grâce au Saint-Esprit, nous grandirons en sainteté et en amour désintéressé, ce que Dieu affirme être au coeur de la vraie religion : « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde » (JA 1.27).