Beaucoup de gens connaissent le livre Autant en emporte le vent, et davantage encore en ont vu l’adaptation cinématographique de 1939 mettant en vedette le célèbre acteur d’Hollywood Clark Gable. Ce que plusieurs personnes ignorent, c’est que le roman écrit par Margaret Mitchell a été rejeté 38 fois par des éditeurs avant d’être finalement accepté. Il s’est vendu à 30 millions d’exemplaires. Que serait-il arrivé si Margaret Mitchell avait laissé tomber après son trente-huitième refus, comme la plupart d’entre nous l’auraient probablement fait ?

Bartimée, l’aveugle de Marc 10, a vécu une situation semblable. La foule l’avait réprimandé et rejeté – non parce qu’il avait fait quelque chose de mal ou qu’il avait péché, mais tout simplement parce que sa présence et ses cris irritaient ceux qui l’entouraient (V. 48). Il distrayait la foule, et celle-ci souhaitait qu’il se taise.

Les gens l’ont donc repris, mais pas d’une manière sainte. Ils n’ont fait que lui lancer des paroles décourageantes et négatives. Bartimée a dû reconnaître la nature de leurs critiques puisqu’il les a ignorées et a continué de crier à Jésus : « Fils de David, Jésus, aie pitié de moi ! » Il a fini par attirer l’attention de Jésus, qui l’a guéri par l’oeuvre de ses mains (V. 52).

De même, nous devons être capables de discerner entre une réprimande sainte et porteuse de vie, et des paroles décourageantes et irréfléchies. Il arrivera parfois qu’une personne nous parle avec dureté pour notre bien, et nous devrons écouter ce qu’elle nous dira (MT 18.15‑17 ; 2 TI 3.16,17). Mais il nous arrivera en d’autres occasions de céder au découragement ou d’écouter les mensonges de Satan ou d’autres personnes. Lorsque cela arrivera, nous devrons reconnaître que ce sont des mensonges et crier à Jésus le plus fort possible. Il nous aime et nous accueille, même lorsque les autres nous rejettent.