Lorsqu’un membre de la famille de deux de mes collègues est mort dans un accident de travail sur un chantier, nous avons pu constater à quel point ce mari fidèle, père de deux enfants et adepte de la vie au grand air était aimé. L’église rurale qu’il fréquentait n’étant apparemment pas assez grande pour accueillir tous les gens en deuil, le service s’est donc tenu dans une église plus grande. Ses amis et ses proches ont rempli l’édifice ! Le grand nombre de personnes présentes témoignait clairement de ce fait : Tim Dougherty avait touché de nombreuses vies d’une manière unique puisqu’il avait vécu en entourant sa famille et ses amis de ses bras forts et aimants.

Quel contraste frappant avec la vie égoïste du roi Joram ! Nous lisons dans 2 Chroniques 21 un aperçu de son règne de courte durée sur Juda. Désirant consolider son pouvoir, Joram a fait « mourir par l’épée tous ses frères et quelquesuns aussi des chefs d’Israël » (V. 4). Peu de temps après, il a entraîné le royaume à adopter des pratiques païennes. En conséquence, le prophète Élie a prédit à Joram qu’il allait mourir dans la douleur. Ce dernier s’est éteint à l’âge de 40 ans. Le texte dit laconiquement : « Il s’en alla sans être regretté » (V. 20). Aïe !

Joram croyait s’assurer un héritage par la force. Bien que ce soit arrivé, on se souviendra toujours de lui comme d’un mauvais homme et d’un mauvais chef.

Jésus, bien qu’il ait été le plus grand de tous les rois, est venu sur terre pour servir. Alors qu’il s’occupait à faire le bien, il a enduré la haine et le venin de ceux qui voulaient diriger leur propre vie et celle des autres. En cours de route, notre Roi-Serviteur a fait don de sa vie.

Aujourd’hui, Jésus vit et son héritage aussi. Tim Dougherty en fait partie ; cet homme avait compris que la vie ne se limitait pas à sa propre personne, mais qu’elle relève de celui qui attend patiemment d’entourer de ses bras forts ceux qui se tournent vers lui, et de leur pardonner.