Le feu a besoin à la fois d’oxygène et de carburant pour continuer de brûler. Dans ma région, il est important de le savoir lorsque les tempêtes de l’hiver s’abattent sur nous ! S’il n’y a pas assez d’oxygène qui se rend aux bûches que l’on vient d’allumer, le feu s’éteindra. Et si l’on est à court de bois, on essaiera sous peu de se réchauffer les mains au-dessus des cendres refroidies !

L’apôtre Jean, maintenant un homme âgé, se trouvait possiblement à Éphèse lorsqu’il a écrit à son ami Gaïus pour l’encourager à conserver une foi ardente en Christ dans son coeur et dans celui des membres de son Église (3 JN 1.1,4). Dans sa lettre, il fait référence à l’importance de deux choses : l’enseignement du véritable Évangile et la communion. Sans ces choses, l’Église de Gaïus se refroidirait et mourrait, semblable aux cendres.

Jean était heureux de voir que son ami « [marchait] dans la vérité » (V. 3). De plus, Gaïus et les autres croyants avaient chaleureusement accueilli des enseignants itinérants, possiblement les émissaires de Jean, qui leur transmettaient la vérité. Toutefois, un homme, Diotrèphe, ne recevait pas les enseignants de passage parce qu’il voulait tout diriger. Jean a condamné ce mauvais leader avide de pouvoir et a fait l’éloge de Démétrius, puisque « la vérité elle-même » lui rendait un bon témoignage (V. 12).

En plus de se réjouir de ce que Gaïus enseignait le pur Évangile de Dieu, l’apôtre était heureux de la façon dont celui-ci et les autres véritables croyants fraternisaient (faisaient preuve d’« amour ») avec les enseignants en visite. Il savait à quel point il est important pour les croyants de communiquer l’amour et la vérité de Dieu « de vive voix » (V. 14).

Votre Église locale est-elle embrasée par l’enseignement de la vérité de Dieu et par la chaleur de la fraternité authentique ? Dieu nous fournit le carburant nécessaire pour continuer à tendre vers ces choses !