La lèpre était l’une des maladies les plus redoutées à l’époque de Jésus. La personne qui en souffrait était condamnée à vivre seule et isolée. Les lois cérémonielles juives interdisaient tout contact physique avec un lépreux. Celui-ci devait vivre hors du camp, à l’écart de sa famille et de ses voisins (LÉ 14.2,3). S’il venait à s’aventurer dans le grand public, il devait crier : « Impur ! Impur ! » afin que les gens sachent qu’ils devaient s’en tenir loin (13.45,46).

Une fois, Jésus a rencontré un homme atteint de la lèpre – une maladie redoutée qui peut défigurer. Il se peut que l’homme ait eu le nez enfoncé, que la peau de son corps ait été couverte de taches et que ses mains et ses bras aient été recroquevillés. Il lui manquait peut-être quelques doigts ou orteils.

Il semble que le lépreux ait senti quelque chose d’incroyablement différent en Jésus puisqu’il n’a pas craint d’enfreindre les lois de l’époque. Au lieu de se tenir loin de lui et de l’avertir de son impureté, il a accouru vers Jésus, est tombé à ses pieds et l’a humblement supplié de le guérir (MC 1.40). Ému de compassion, Jésus a étendu la main pour le toucher et l’a guéri (V. 41,42).

On pourrait affirmer que Jésus a aussi enfreint la loi lorsqu’il a touché le lépreux. Il ne cherchait cependant pas à violer les règles. Il était venu accomplir la loi, mais de façon à la réécrire (MT 5.17). Il aidait les gens à délaisser leurs anciennes façons de faire (qui n’étaient plus prioritaires) et à embrasser la nouvelle vie du royaume de Dieu, celle que l’on trouvait en lui.

Vous sentez-vous parfois comme un lépreux ? Vous croyez-vous hors de portée de la compassion et du pardon ? Si c’est le cas, bienvenue dans le nouveau monde de Jésus ! Dans son royaume, ceux qui autrefois ne pouvaient être touchés peuvent maintenant l’être et recevoir la guérison par sa puissance.