Nous recherchons tous quelque chose. Que recherchez-vous ? Un emploi, un mariage, la paix familiale ? Imaginez avoir à attendre des siècles avant de voir une promesse s’accomplir, mais qu’il n’y ait aucune preuve qu’elle va réellement se réaliser. C’est sous ce climat spirituel et émotionnel que Jésus est né. Les gens attendaient que Dieu accomplisse sa promesse de restauration par le Messie, mais l’obscurité politique, sociale et spirituelle dissimulait toute preuve que Dieu tiendrait sa promesse. Plusieurs personnes en avaient assez de pratiquer la justice. Pourtant, un homme continuait d’attendre et avait confiance en la promesse de Dieu (Lu 2.25).

Après que le Saint-Esprit lui ait révélé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir vu le Messie, Siméon continuait d’attendre avec espoir le consolateur du peuple de Dieu (v. 26). Le jour où Marie et Joseph sont entrés dans le Temple avec Jésus, Siméon a probablement demandé au Saint-Esprit pour la dix-millième fois : « Est-ce celui-ci ? » Et il a répondu : « Oui ! C’est celui-là ! » Enfin, l’attente était terminée. Siméon tenait dans ses bras le salut de tous les hommes (v. 28). Jésus était la consolation du peuple de Dieu qui apporte le réconfort d’une relation restaurée et renouvelée (v. 30,31).

Nous n’avons plus à attendre le Messie. Il a vécu et il est mort afin que nous puissions à nouveau appartenir à Dieu. En tant que croyants, cependant, nous nous retrouvons parfois dans des périodes d’attente. Le Saint-Esprit désire que nous entendions à nouveau les paroles avec lesquelles Ésaïe a encouragé le peuple de Dieu : « Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent leur vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point » (És 40.31). La restauration de Dieu et le renouveau valent la peine d’attendre.