Deux frères chinois vivent avec nous le temps de leurs études aux États-Unis. Puisque nous avons déjà trois fils, ma femme et moi appelons Dongyao et Dongpeng nos « fils chinois ». Ils ont des parents aimants en Chine, mais nous nous efforçons de les aimer aussi. Nous avons maintenant cinq enfants !

L’apôtre Jean exerçait son ministère depuis deux décennies parmi les païens de la province romaine d’Asie (aujourd’hui la Turquie). Alors qu’il s’asseyait pour écrire aux croyants qu’il aimait et à qui il était très attaché, ces paroles jaillissaient : « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes » (1 Jn 3.1).

C’est vrai ! Si nous appartenons à Dieu, nous sommes ses enfants. Jean nous l’explique :

Nous avons l’image de Jésus, et un jour nous habiterons avec lui. « [Nous] sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté » (v. 2).

Nous devons rester purs, « comme lui-même est pur » (v. 3). Puisque nous sommes les enfants de Dieu par le salut en Jésus, nous ne devrions pas continuer de pécher. Cela va à l’encontre de notre nouvelle nature. En effet, comme le dit Jean : « Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui » (v. 9).

Remarquez les mots qu’il emploie : « [Pratiquer] le péché ». Tout comme il l’a exposé au verset 6, le problème n’est pas le péché occasionnel. Puisque nous luttons contre notre nature pécheresse, nous tomberons tous un jour ou l’autre. Toutefois, la persistance à pratiquer un péché ne reflète pas Dieu et sa sainteté, nous n’agissons pas ainsi comme ses enfants.

Jean conclut : « Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère » (v. 10). Au contraire, en mettant la justice et l’amour en pratique nous démontrons que nous sommes ses enfants !