La journée a été joyeuse, mais la soirée difficile. Ce qui paraissait être un événement de petite envergure a déclenché en moi un torrent d’émotions. La veille, mon mari et moi avions appris une nouvelle difficile à accepter. J’étais remuée dans ma foi, mais durant les heures d’ensoleillement je m’accrochais à la détermination et à la joie inexplicables que Dieu avait mises en moi. Mais alors que le jour cédait la place à la nuit, je ne me sentais plus victorieuse, mais seule, découragée et contrariée.

Au lieu d’abandonner, j’ai recherché la présence de Dieu et je lui ai ouvert mon coeur. Non pas en le critiquant amèrement, en débitant une litanie d’excuses ou en relatant des sacrifices héroïques. Je me suis simplement souvenue.

Moins de 24 heures plus tôt, Dieu m’avait mis une pensée à coeur : Cette année sera une bonne année. Tout en demandant à Dieu de m’encourager, j’ai pris ma Bible et j’ai lu le Psaume 65. Sans exclamation de surprise, ni débordement d’émotions, sans réponses immédiates à mes inquiétudes, je me suis arrêtée à ces paroles : « Tu couronnes l’année de tes biens, et tes pas versent l’abondance » (v. 12). À ce moment, je l’ai choisi, lui. Dans les épreuves, j’avais choisi l’espérance.

En évoquant la promesse de bénédiction, Jérémie 17.7 montre ce qui fait battre le coeur d’espoir (Ps 65.6) : la confiance. Parce que c’est une qualité révélée par un Dieu éternel, nous ne pouvons tout simplement pas faire apparaître l’espérance par nous-mêmes. Avec ou sans nous, l’espérance demeure. C’est à nous de choisir si elle subsiste en nous ou non. L’espérance n’est pas seulement le désir d’une vie heureuse.

C’est un appel à poursuivre jusqu’au bout, même si l’achèvement de ce en quoi nous espérons reste encore à venir. Et c’est un appel à lâcher prise afin de nous reposer dans la force de Dieu (Ro 5.5 ; 8.24,25 ; Hé 6.18,19 ; 10.23).