Un soir, ma famille et moi regardions un épisode de l’émission de télévision Brain Games. Dans une des parties de l’émission, on testait la capacité des gens à faire des choix. Un groupe allait dans une arrière-salle où il y avait entre 50 et 60 saveurs de crème glacée. L’autre groupe se rendait dans un commerce où l’on ne retrouvait que trois saveurs. Le groupe qui devait choisir parmi le plus grand nombre de saveurs avait éprouvé plus de difficultés que celui qui avait moins de choix. Avoir le choix n’était pas libérateur, mais contraignant.

Avant de mourir, Josué voulait que les Israélites réalisent que leur choix de servir Yahvé exclusivement les libérerait et influencerait positivement leur futur. Il a donc rassemblé les gens à Sichem pour les encourager à renouveler leur engagement envers Dieu (Jos 24.1). Il aurait été facile de se servir de la culpabilité, la honte ou la contrainte, mais Josué a fait quelque chose de plus convaincant. Il a rappelé à la mémoire de la nation les actions remarquables de la grâce de Dieu.

Sa grâce s’était manifestée premièrement lorsqu’il avait choisi Abraham et ses descendants comme peuple (v. 3,4). Elle s’était maintenue lorsque Dieu avait délivré son peuple de l’esclavage (v. 5‑7). Non seulement Dieu les a choisis et délivrés, mais il les avait protégés et enrichis (v. 8‑13).

Josué a ensuite fait le voeu que lui et sa famille serviraient l’Éternel, peu importe ce que les Israélites choisiraient (v. 15). Et lorsqu’ils se sont rappelé les manifestations remarquables de la grâce de Dieu et qu’ils ont entendu la déclaration de Josué, ils ont choisi Yahvé au lieu des petits dieux (v. 16).

Lorsque nous nous rappelons les actions remarquables de la grâce de Dieu (la rédemption par Jésus, le don du Saint-Esprit, les dons et les talents, et le pain quotidien venant de notre Père), le seul choix logique et raisonnable qu’il nous reste à faire est de nous prosterner devant lui en l’adorant.