« Dieu juge le péché parce qu’il déteste ce qu’il nous fait à nous et aux autres. Il n’existe aucune autre raison pour Dieu, rien de plus profond que son amour pour nous. Il veut que nous ayons aussi le péché en horreur, et que nous en soyons les exécuteurs. Si nous ne le faisons pas, il le fera ! » —David Roper (Elijah: A Man Like Us [Élie : un homme comme nous])

Dieu hait le péché. Il hait l’injustice. Ainsi, voyant que son peuple vit dans l’injustice, jouissant de la prospérité, mais ne faisant preuve d’aucune compassion pour le pauvre, Dieu l’interpelle vivement.

Il envoie Amos prononcer son verdict.

Lorsque Dieu transmet son message de condamnation au prophète, ce dernier ne s’y soustrait pas. Il le fait connaître aux Israélites. Appelé par Dieu, Amos quitte le royaume du sud de Juda pour se rendre vers le nord au haut lieu de Béthel. Il proclame le message de Dieu à cet endroit que Dieu abhorre – un haut lieu où l’on adore une idole en forme de veau. Cet endroit de méchancetés et de péchés reflète la nature idolâtre du coeur du peuple du royaume du nord.

« [Vous] avez foulé le misérable […] Vous opprimez le juste, vous recevez des présents et vous violez à la porte le droit des pauvres », crie Amos (Am 5.11,12). Dieu a vu l’injustice de son peuple et a envoyé le prophète pour leur révéler le nombre de leurs crimes et de leurs péchés (v. 12). Dieu n’était pas dupe quant à la fausse adoration du peuple. Il a dit par la bouche d’Amos : « Éloigne de moi le bruit de tes cantiques » (v. 23).

Que dirait-il de vous et moi ? Sommes-nous en train de l’adorer tout en cajolant l’injustice et en traitant avec indifférence les supplications du pauvre ?

« Mais que la droiture soit comme un courant d’eau, et la justice comme un torrent qui jamais ne tarit » (v. 24). Ces paroles, dites par Amos, révélaient le coeur juste et aimant de Dieu. Acceptons son appel à la justice pour le pauvre et l’indigent de notre époque. Laissons les eaux de la vie et de la justice monter et inonder notre pays.