Il était une fois trois hommes qui servaient la même communauté – Gaïus, Diotrèphe et Démétrius.

Gaïus était un « bon gars ». Mais cela ne veut pas dire qu’il se laissait marcher sur les pieds, comme ceux que l’on voit dans les films. Il remarquait si des gens avaient besoin d’aide et prenait fidèlement soin de ceux qui servaient Dieu, même si c’était des étrangers (3 Jn 1.5). Il était intègre (v. 3), mais ce n’était pas sa plus grande qualité puisque Gaïus était un homme dont l’âme prospérait (v. 2), et il persistait dans sa marche avec Dieu.

Pour ce qui est de Diotrèphe, disons seulement qu’il aurait été bien de l’éviter (v. 9), quoiqu’il faut dire que sa présence était difficile à ignorer. Apparemment, il aimait prendre les choses en main. Diotrèphe faisait entendre à tous ses opinions négatives et ses « méchants propos » (v. 10). Il défendait ses propres mauvaises intentions. Il aimait jouer au chef de la discipline de l’Église et décider qui ne pouvait plus faire partie de la communion, surtout pour avoir servi les autres. Si Diotrèphe n’aimait pas quelqu’un, il rayait son nom de la liste et l’envoyait faire ses bagages. Il était très arrogant, égoïste et dominateur.

Finalement, il y avait Démétrius. Tout le monde rendait un bon témoignage de lui. Sa conduite concordait avec la Parole de Dieu, et il était un modèle digne (v. 12).

À la fin de la journée, il n’y a qu’une façon de décrire chacun de ces trois hommes entre semblable à Christ ou non-semblable à Christ. Il est facile de dire qui était semblable à Christ et qui ne l’était pas.

Ces trois hommes ont vécu il y a environ 2 000 ans. Pourtant, on a continué à les citer en exemple dans les Écritures en tant que bons ou mauvais.

Quand on mentionnera nos noms dans le futur, que dira-t-on de nous ? Un homme semblable à Christ ? Une femme semblable à Christ ? Tout comme Gaïus, Diotrèphe et Démétrius, notre caractère et notre façon de servir les autres au nom de Jésus raconteront notre histoire.