Après avoir raconté une histoire de la Bible, l’enseignant pose cette question aux élèves de sa classe de l’école du dimanche : « Quel est le nom du mendiant ? » Tommy, âgé de six ans, s’écrie vivement : « Lazare ! » L’enseignant demande ensuite : « Quel est le nom de l’autre homme ? » un autre élève hurle : « Homme riche ! »

Rien d’honorable n’est dit à propos de l’héritage de l’homme riche. Il n’avait laissé derrière lui que la totalité de son argent ! Nul doute qu’il y a quelque chose de tragique dans le fait qu’une vie se résume à un seul mot – « riche » (Lu 16.19).

À l’autre extrême se trouve le mendiant abandonné et affamé ; il n’avait que pour seuls compagnons des chiens sauvages (v. 21). Bientôt, il leur servirait probablement de nourriture ! Il représente le summum de la pauvreté, de l’indigence et de la faiblesse.

Mais le mendiant possède une chose qui fait défaut à l’homme riche. Un nom ! (v. 20.) Il est intéressant de noter que Lazare est le seul personnage des paraboles de Jésus dont le nom est mentionné.

Être nommé, c’est être important. Quelqu’un se soucie de vous ! En contraste, l’homme riche n’était qu’un autre multimilliardaire anonyme ! C’était la tragédie de l’homme riche. Jésus ne le connaissait pas !

Le mendiant, lui, était connu de quelqu’un. Jésus l’avait nommé Lazare pour nous montrer qui il était, puisque Lazare signifie Dieu a secouru. Dieu connaissait cet homme. Il connaît ceux qui lui appartiennent (2 Ti 2.19). À Lazare, Dieu a dit : « Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : tu es à moi ! » (És 43.1.)

Dieu connaît Lazare, son nom se trouve dans le livre de vie. L’homme riche n’est pas nommé. « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » (Ap 20.15).