En 2013, lors de l’Open féminin des États‑Unis, la golfeuse relativement inconnue Hilary Lunke a remporté le prix le plus prestigieux du golf féminin – et s’est taillé une place de choix dans l’Histoire. Elle a non seulement gagné le US Open lors d’une finale dix‑huit trous, mais encore cela a été son unique victoire professionnelle. Sa réussite étonnante et inspirante souligne le fait que l’une des choses les plus exaltantes dans le sport, c’est son imprévisibilité.

Celle de la vie n’est cependant pas toujours aussi enthousiasmante. Nous tentons de créer et de mettre au point des stratégies. Nous faisons des projets, des prévisions et des propositions au sujet de ce que nous aimerions voir se produire dans la vie, mais ils se résument souvent à de simples voeux. Nous n’avons pas la moindre idée de ce qu’une année, un mois, une semaine ou même une journée peut nous apporter. Nous prions et nous planifions donc, puis nous comptons sur le Dieu qui sait pertinemment ce que nous ne saurions prévoir. Voilà pourquoi j’aime tant la promesse faite dans Psaume 46.11 : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : je domine sur les nations, je domine sur la terre. »

La vie est imprévisible. Il y a d’innombrables choses que je ne pourrai jamais savoir avec certitude. Ce qu’il m’est possible de savoir, par contre, c’est qu’il existe un Dieu omniscient qui m’aime profondément. Et le fait de le connaître me permet de m’arrêter, d’être en paix.