L’océan bouillonnait. D’immenses vagues faisaient tanguer le navire d’un côté à l’autre. Je me suis levé et j’ai regardé à travers la vitre, ébahi par la puissance et la violence de la tempête. La pluie, contre le pont en métal, battait aussi rapidement que mon coeur alors que le navire était secoué par les flots et les éléments déchaînés.

Lorsqu’on se retrouve au milieu de l’océan durant une violente tempête, on ne tarde pas à apprendre à respecter les forces de la nature. Infiniment plus grand et puissant, Dieu suscite la crainte dans l’admiration, une crainte révérencielle (1 Pi 1.17). Pierre a utilisé le terme « crainte » en exhortant ses lecteurs à mener une vie sainte.

L’auteur de l’épître aux Hébreux a dit que nous devrions adorer Dieu « avec piété et avec crainte, car notre Dieu est aussi un feu dévorant » (12.28,29). La sainteté étincelante de Dieu contraste avec la noirceur de nos péchés. Lorsque nous le rencontrons, notre coeur et notre conscience sont transpercés par sa perfection et rétablis par sa justice.

Pierre a écrit : « Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pi 1.15,16). À quoi cela ressemble-t-il ? Pierre nous le démontre par un contraste : Autrefois, nous vivions dans le but de satisfaire nos « convoitises » (v. 14). Notre vie était marquée par le péché, par la désobéissance à Dieu et par d’autres oeuvres impies. Mais maintenant, « le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » nous permet de « [purifier] [nos] âmes en obéissant à la vérité » et en croyant en lui (v. 19,22). Une vie sainte reflète la gloire de Dieu et l’absence de la noirceur de nos désirs impies.

Sommes-nous en admiration devant Dieu ? Sommes-nous émerveillés par sa présence ? Une crainte révérencielle peut nous aider dans nos efforts à devenir saints comme il est saint.