Au début de l’ouvrage classique Le Hobbit, Bilbon Sacquet jouit d’une vie agréable et monotone dans sa demeure de la Comté, jusqu’à ce que le mystérieux Gandalf vienne lui rendre une visite surprise. Gandalf se tourne vers Bilbon et dit : « Je cherche quelqu’un qui participerait à une aventure que j’organise en ce moment, et j’ai peine à trouver un volontaire. » Bilbon répond : « Pas étonnant, dans ce voisinage ! Nous sommes des gens simples et tranquilles et les aventures ne nous intéressent pas. Quel tracas, quel inconfort, quelle horreur ! De quoi vous mettre en retard pour le dîner ! Je ne vois pas ce qu’elles ont d’attirant. »

Moïse a dit en substance : « Les aventures ne m’intéressent pas. Pas aujourd’hui, Seigneur. » Dieu avait entendu les cris de détresse de son peuple et il se préparait à les délivrer de l’Égypte pour les amener au pays de Canaan (Ex 3.7-10). Mais Moïse a fait comme Bilbon Sacquet en refusant de prendre part à cette aventure. Il a dit : « Qui suis-je, pour aller vers Pharaon ? » (v. 11.) La deuxième objection de Moïse reposait sur le fait qu’il aurait du mal à convaincre les Israélites qu’il venait de la part du Seigneur (v. 13). Sa troisième objection était : « [Ils] ne me croiront point » (4.1). Et sa dernière objection : « [Je] ne suis pas un homme qui ait la parole facile » (v. 10). Pourtant, Dieu a répondu à chacune de ses répliques en l’assurant de sa présence, de sa puissance et de son divin nom.

Dieu nous appelle encore à l’aventure ! Il veut nous utiliser pour annoncer la liberté à ceux qui sont prisonniers du péché. Parfois, il se peut que la peur du rejet nous étouffe ou qu’un sentiment d’inaptitude nous paralyse. Notre assurance peut être affermie parce que Dieu nous a promis sa présence et sa puissance.