Voici une question que j’entends souvent (et que je me pose aussi) concernant la diversité : « Dieu nous appelle à tendre la main à ceux qui sont différents de nous. Mais jusqu’où devons-nous aller ? » Est-ce suffisant de servir et de pourvoir aux besoins de ceux qui sont différents ou sommes-nous appelés à faire davantage ?

Actes 2 est un merveilleux guide à cet effet. À première vue, il semble que ce chapitre contienne deux récits bien distincts. Mais si nous les considérons comme un tout, nous obtenons un aperçu de ce qui est arrivé à la Pentecôte. Au début, le Saint-Esprit descend sur les apôtres et leur donne la capacité de parler la langue des gens qui sont réunis à Jérusalem et qui proviennent de différentes régions (v. 3‑6). Ceux-ci s’étonnent d’entendre les croyants parler leur langue et sont ébahis par le message de Pierre (v. 14‑40). À leur tour, 3 000 d’entre eux « acceptèrent sa parole [et] furent baptisés » (v. 41). Cet événement révèle le coeur aimant de Dieu pour les gens de tous pays et de toutes langues.

Mais l’histoire ne se termine pas là, puisque les nouveaux croyants ne s’en retournent pas chacun de leur côté. Ils se joignent à l’Église et commencent à tout faire ensemble : adorer, manger et partager leurs biens avec les autres (v. 42‑47). Voilà toute l’histoire de la Pentecôte, ce n’est pas seulement le fait que 3 000 personnes différentes les unes des autres aient été baptisées, mais qu’elles l’aient été dans l’Église et qu’elles soient devenues des frères et soeurs dans la famille diversifiée de Dieu.

Cela me pose tout un défi de réaliser que la diversité que Dieu a à coeur ne concerne pas seulement notre service envers ceux qui sont différents. Cela nous demande d’entretenir une vraie relation avec les autres, de vivre ensemble et de voir les croyants différents de nous comme des membres de notre famille dans le corps du Christ.