Si vous êtes actif sur un média social quelconque (Facebook, Twitter, blogue, etc.), il vous est sûrement arrivé de lire quelque chose qui vous a fait bouillir de colère. Je ne crois pas qu’il existe un moyen d’avoir des conversations sérieuses sur des sujets controversés sur la toile. Est-ce même possible ?

Jacques propose aux croyants une ligne d’éthique qui convient aux discussions sur Internet : « [Que] tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère » (Ja 1.19). Combien de querelles du Web auraient pris fin en un clin d’oeil si notre société vivait selon ce credo ?

Jacques ne soutient pas que ses instructions ne s’appliquent qu’aux comportements polis et civilisés. Au contraire, il insiste sur le fait que les croyants doivent choisir d’aller contre leurs penchants naturels, parce que « la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu » (v. 20). Peu importe combien ils semblent refléter la vérité de Dieu, nos discours remplis de colère ne reflètent pas la façon dont il transforme notre coeur. La vérité de Jésus n’est pas une liste d’idées abstraites, mais une vie réelle dans la puissance du Saint-Esprit. Nous mettons en pratique les voies de Jésus et matérialisons notre foi.

Dieu ne s’emporte pas contre le monde qu’il aime. Au contraire, l’amour de Dieu est « patient, […] plein de bonté […] il ne cherche point son intérêt » (1 Co 13.4,5).

Notre façon de révéler la vérité est tout aussi importante que le fait de savoir si nous la possédons ou pas. Selon Jacques, les deux ne peuvent être séparés. Si nous annonçons le message de Jésus, nous devons faire en sorte que notre coeur et notre esprit assimilent la vérité. Laissons-la nous transformer en la personne qui peut être – à travers les pleurs, l’espérance, la joie et beaucoup d’amour – la bonne nouvelle de Dieu pour le monde.