Beaucoup de situations conflictuelles résultent de fausses suppositions dues à un manque de communication. Par exemple, nous partageons un mur avec nos voisins et, depuis qu’ils ont emménagé il y a six mois, ils rénovent tout : le jardin, le garage, les salles de bains, les chambres à coucher. Il n’y a aucun endroit où le marteau, les outils électriques et le pinceau ne sont pas passés.

Il y a peu de temps, je passais un examen en ligne à la maison, et j’avais besoin d’un calme absolu pour être concentrée et pour être en mesure de répondre à toutes les questions dans le temps alloué. J’aurais dû en aviser mes voisins, mais je le repoussais sans cesse.

Le jour de l’examen, je me prépare et me connecte, quand après cinq minutes j’entends le bruit infernal du marteau qui frappe. Ce matin-là, mes voisins avaient pris rendez-vous pour faire poser la moquette, et les installeurs ne pouvaient prendre du retard. Pendant deux heures, ils ont arraché les vieilles moquettes et installé les nouvelles. J’étais incapable de me concentrer avec tout ce bruit et, inutile de le dire, je n’ai pas terminé mon examen à temps.

Je n’ai pas encore reçu ma note d’examen, mais peu importe le résultat, j’aurai appris une leçon importante : Il ne faut rien supposer sans que tout ait été communiqué clairement et correctement.

Notre relation entre croyants exige que nous disions la vérité avec amour : « Comme des pommes d’or sur des ciselures d’argent, ainsi est une parole dite à propos » (Pr 25.11).

Alors que progresse notre compréhension des vérités de la Parole de Dieu, nous grandissons dans notre relation avec lui et avec les autres croyants. Ainsi nous pouvons mieux « [professer] la vérité dans l’amour, [croître] à tous égards en celui qui est le chef, Christ » (Ép 4.15). Notre foi et notre unité grandiront à mesure que nos communications deviendront de plus en plus édifiantes et fondées sur la vérité.