Avez-vous déjà eu l’impression que personne n’était là pour vous aider alors que vous traversiez une période difficile et éprouvante ? Les paroles suivantes du roi David reflètent peut-être ce que vous avez ressenti : « Jette les yeux à droite, et regarde ! Personne ne me reconnaît, tout refuge est perdu pour moi, nul ne prend souci de mon âme » (Ps 142.5).

David a écrit le Psaume 142 alors qu’il se cachait dans une grotte. Un commentateur biblique décrit ainsi l’état émotionnel de David et sa façon de gérer son angoisse : « Sa coupe était remplie d’amertume ; que faire ? Il devait en déverser l’absinthe et le poison ; il ne pouvait les garder pour lui. Afin d’éviter que ce cocktail toxique l’empoissonne, il l’a donc répandu. Il a toutefois usé de prudence en épanchant son coeur […] Il s’est ouvert à celui qui pouvait le soulager. »

Le livre des Psaumes est rempli de véritables complaintes et de l’expression de sentiments vivement ressentis. Au fil des siècles, ce précieux recueil de poésie hébraïque a redonné espoir et paix à des millions de chrétiens qui connaissaient la détresse et le chagrin. Nous pouvons faire la même expérience puisque, même lorsque nous sommes désespérés et que nous souffrons de la solitude, nous ne sommes jamais seuls. Dieu est avec nous (Ps 139.7). Comme le Psaume 142 le révèle, nous pouvons lui apporter nos plaintes. En fait, il est notre meilleur confident. Sa sagesse, sa puissance et son amour parfaits répondront à tous nos besoins.

Grâce à cette vérité, David pouvait dire à l’Éternel : « Tu es mon refuge, mon partage sur la terre des vivants » (v. 5).

Que nous traversions épreuves ou désespoir, Dieu se soucie profondément de nous (1 Pi 5.7). Il entend nos pleurs et nous attire à lui, même dans les ténèbres.