Je suis récemment tombé sur un fil de discussion en ligne intitulé « J’en ai ras le bol d’être blessée. » Il fait partie d’un site Web qui invite les gens à faire part aux autres de leurs expériences de vie difficiles, comme une lutte contre le cancer ou un mariage en péril.

Agar aurait certainement pu ajouter l’histoire de sa vie à ce fil de discussion (Ge 16.1‑6). En tant qu’esclave égyptienne, Sa vie d’esclave égyptienne était éprouvante puisqu’elle appartenait à quelqu’un qui pouvait faire d’elle ce qu’il en voulait. Sa vie déjà difficile a toutefois basculé lorsque sa maîtresse, Saraï, l’a mariée à son mari, (Abram). Saraï espérait avoir des enfants par elle, selon les droits coutumiers de l’époque (v. 1‑3).

Lorsqu’Agar est tombée enceinte, elle a fait le mauvais choix de traiter Saraï avec mépris. En conséquence, Saraï a maltraité la jeune femme enceinte. En fait, Saraï est devenue si dure et tyrannique qu’Agar s’est enfuie – probablement en Égypte (v. 4‑6). C’était tomber de Charybde en Scylla ! Agar était enceinte et seule dans le désert. Il est peu probable qu’elle ait pu survivre au trajet de retour dans son pays natal. Et même si elle y avait réussi, une femme dans son état aurait eu peu de perspectives d’avenir.

L’ange de l’Éternel a trouvé Agar dans le désert et lui a dit de retourner vers Saraï. Il l’a aussi réconfortée en lui promettant de la bénir au moyen d’une « postérité […] si nombreuse qu’on ne [pourrait] la compter » (v. 9,10).

Agar a reçu les paroles de l’ange et s’est adressée à Dieu comme à celui qui la voyait (v. 13). Avant que l’être angélique lui rende visite, Agar croyait que personne n’avait vu sa peine, mais elle a compris que Dieu la connaissait et qu’il se préoccupait d’elle.

Celui qui voit vous connaît ainsi que vos besoins… et il se soucie profondément de vous.