J’ai toujours voulu apprendre à jouer du violoncelle, mais je n’ai jamais trouvé le temps de prendre des leçons.Puisque Dieu m’a accordé peu de temps ici-bas, je préfère m’en servir pour accomplir des choses que je ne pourrai pas faire au ciel – des choses comme aider un croyant ou une croyante à grandir dans sa foi ou tendre la main à quelqu’un qui ne croit pas en Jésus. Je me dis : Au ciel, j’aurai toute l’éternité pour maîtriser cet instrument !

Peut-être avez-vous aussi mis de côté certaines activités personnelles afin de pouvoir aider les autres. Et bien que vous sachiez que c’est la bonne chose à faire, au fond de vous-même vous vous demandez : Est-ce que j’en fais moins que je le pourrais ?

Il est tout à fait compréhensible que ce genre de pensée puisse nous traverser l’esprit. Après tout, le temps est comme une rivière dont le flot incessant transporte notre vie avec lui. Nous ressentons la pression de devoir profiter au maximum du temps qui nous est donné avant que celui-ci ne disparaisse.

Peu avant que Jésus soit cloué sur la croix, il a prononcé ces mots émouvants : « Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle » (Jn 12.25).

Jésus nous a-t-il prescrit de ne pas jouir de toutes les bonnes choses que Dieu nous a données ici-bas ? Non, il nous a dit d’y prendre plaisir en tenant compte de l’éternité. Ne vivons pas pour le moment présent. Ne nous accrochons pas fermement au confort, au plaisir, au pouvoir, à notre statut ou à la richesse. Dieu doit toujours être notre priorité. Jésus a dit : « Si quelqu’un me sert, qu’il me suive » (v. 26).

À la lumière de l’éternité, nous savons que certaines choses peuvent attendre, tandis que d’autres ne le peuvent pas. Les priorités de Jésus étaient évidentes. Il a profité de chaque occasion pour réconcilier l’homme avec Dieu et pour faire des disciples. Et vous ?