Tous les deux ans, aux pays de Galles, des centaines de personnes se réunissent pour participer au festival du conte, Beyond the Border (Au-delà des frontières). Ce festival célèbre le riche héritage du monde de la tradition orale.

La « tradition orale » c’est la transmission de nos histoires – en particulier nos récits historiques et culturels – par le bouche-à-oreille. Autrefois, c’était principalement ainsi que les histoires étaient préservées et transmises d’une génération à l’autre.

La tradition orale a grandement aidé à annoncer avec exactitude la « Bonne Nouvelle » de Jésus. Vers la fin de la première lettre de Paul à l’Église de Corinthe, l’apôtre rappelle à ses lecteurs la Bonne Bouvelle qu’il leur a prêchée pour la première fois quelques années plus tôt (Ac 18.1‑18 ; 1 Co 15.1). Fidèle à la tradition orale de l’époque, Paul transmet le message qui lui avait été communiqué, « comme [il l’avait] aussi reçu » (1 Co 15.1‑4).

La plupart des historiens sont convaincus que le résumé oral des Évangiles que présente Paul aux versets 3 et 4 était un symbole auquel l’Église adhérait alors, et que l’on se transmettait oralement. Ce fait est important, puisque les sceptiques des temps modernes, qui ne croient pas à la véracité du Nouveau Testament, affirment que l’histoire de Jésus est un conte inventé par ses disciples désespérés, une histoire qui, à la longue, a fait boule de neige et est devenue une légende. Mais la référence de Paul au récit qui lui a été transmis constitue un autre élément de preuve qui montre que les détails de la mort et de la résurrection de Jésus sont vrais. Les événements ont été documentés et ont été largement diffusés parmi les premiers croyants.

Qu’elle soit racontée de façon orale ou écrite, l’histoire de la vie de Jésus est crédible. C’est une autre raison pour laquelle nous pouvons transmettre la Bonne Nouvelle avec assurance aujourd’hui !