Les paroles d’un de mes chants d’adoration préférés soulèvent l’idée de louer Jésus de tout mon être. Quand je le chante, je ne pense qu’à mon Sauveur qui a sacrifié sa vie afin que nous puissions recevoir la vie véritable, je ne réfléchis qu’à celui dont le coeur bat au rythme d’un amour passionné pour nous. Alors que j’entonne ce refrain, je peux lui exprimer mon amour profond.

Ésaïe a composé les paroles d’un chant d’amour à Dieu : « Je chanterai à mon bien-aimé le cantique de mon bien-aimé sur sa vigne. Mon bien-aimé avait une vigne » (És 5.1). Le prophète parle du grand amour de Dieu pour son peuple et de ce qu’il a fait pour lui. Dieu est le propriétaire diligent, celui qui crée, qui creuse, qui construit, qui plante, qui pourvoit aux besoins sa vigne et qui la protège (v. 1,2).

Après avoir fait tout le nécessaire pour que ses ceps poussent bien, le propriétaire s’attendait à une récolte abondante. Au lieu de produire des raisins sucrés, la vigne « en a produit de mauvais » (v. 2).

Dieu lui a retiré sa protection, de sorte que la vigne a été broutée et foulée aux pieds (v. 5). Le Seigneur ayant cessé de lui envoyer de la pluie, la vigne est morte. « [J’ai donné] mes ordres aux nuées, afin qu’elles ne laissent plus tomber la pluie sur elle » (v. 6). Ce fait indique que la vigne appartient à l’Éternel. Il peut faire d’elle ce que bon lui semble.

Dieu s’attend à ce que notre vie porte du bon fruit. Le fruit que vous produisez est-il bon ou mauvais ? Dans quel état est votre vigne ?
Il ne fait aucun doute que Jésus vous aime. Mais l’aimez-vous passionnément ? Il est possible de chanter un chant d’amour tout en ayant le coeur froid. Aimez-vous Jésus autant qu’il vous aime ? Avec Ésaïe, nous pouvons déclarer avec assurance : « Je chanterai à mon bien-aimé » (v. 1). Et puissions nous le faire avec une passion qui reflète l’amour qu’il nous a révélé !