Un homme âgé m’a vue transporter avec peine une lourde boîte de ma voiture jusqu’au bureau de poste. Plutôt que de laisser son âge, le fait qu’il boitait ou la grosse chaleur le faire reculer, il s’est empressé de m’aider.

J’ai l’ai remercié, puis j’ai remercié Dieu de m’avoir envoyé de l’aide. La bienveillance réchauffe le coeur. Paul affirme dans sa lettre à son collaborateur Philémon : « J’ai, en effet, éprouvé beaucoup de joie et de consolation au sujet de ton amour ; car par toi, frère, le coeur des saints a été tranquillisé » (Phm 1.7). Comme Philémon, « en faisant reconnaître en nous toute espèce de bien », nous serons prompts à manifester la générosité qui devrait caractériser notre foi (1.6).

Notre bonté glorifie Dieu, et elle peut nous faire du bien. Par contre, la cruauté nous troublera ! (Pr 11.17.) Les paroles blessantes, l’égoïsme et la colère détruisent les relations et dévalorisent les gens.

Lorsque je suis désagréable, je suis souvent prompte à reprocher ma conduite aux circonstances ou aux gens. Cependant, Dieu continue de me montrer que je suis responsable de mes propres réactions. Et même lorsqu’on m’offense, il veut que je rende, ainsi que tous ses enfants, « véritablement la justice », et que nous ayons « l’un pour l’autre de la bonté et de la miséricorde » (Za 7.9).

Le Seigneur désire que ses enfants fassent de plus en plus preuve de bonté, de générosité et de prévenance. « Que la bonté et la fidélité ne t’abandonnent pas », nous exhorte-t-il. « Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton coeur » (Pr 3.3).

Notre Dieu riche en « bonté », en « patience » et en « longanimité » désire que nous répondions à sa bonté en nous détournant de nos péchés et en communiquant sa bonté aux autres (Ro 2.4 ; 12.8).