En 2013, l’Église catholique du Venezuela a annoncé qu’elle manquerait bientôt de vin pour célébrer la messe à cause d’une pénurie à l’échelle nationale. Cela me rappelle une autre pénurie de vin qui a eu lieu dans le village de Cana où Jésus assistait à un mariage.

Le vin est venu à manquer durant les festivités, et la mère de Jésus a dit aux serviteurs d’exécuter tout ce qu’il leur commanderait de faire (Jn 2.5). Jésus leur a dit de remplir d’eau six vases de pierre et d’en apporter à l’ordonnateur du repas (v. 7,8). Lorsque l’homme a goûté à l’eau qui avait été changée en vin, il a été grandement étonné ; ce vin était le meilleur qu’il avait goûté de toute la soirée. C’était une situation sans précédent, puisque le mari servait généralement le meilleur vin d’abord et le vin de qualité inférieure ensuite (v. 10).

Il était terriblement scandaleux de manquer de vin à un mariage, et cela couvrait de honte les nouveaux mariés et tous les membres de leur famille. La nourriture et la boisson symbolisaient un héritage sûr et leur manque lors des noces laissait présager la ruine des jeunes mariés. En transformant l’eau en vin, Jésus a libéré ce nouveau couple de la honte et a béni son avenir.

La honte est débilitante. Elle nous vole notre dignité et nous fait nous replier à l’arrière-plan. Mais Jésus nous sort de l’ombre et nous conduit dans la lumière. Il fait disparaître notre honte et nous garantit un héritage éternel, assurant ainsi notre avenir. Dieu promet ceci : « Au lieu de votre honte, vous aurez double honneur, et au lieu de l’opprobre, vous pousserez des cris de joie à cause de la part que vous aurez. Car, dans votre pays, vous recevrez un patrimoine double. Il y aura pour vous une joie éternelle » (És 61.7 ; Semeur).

Lorsque nous avons épuisé nos dernières réserves et que nous pensons que nous n’avons plus rien à donner, Jésus transforme notre honte en proclamation de sa providence miraculeuse.