Si un ami vous demandait : « Où puis-je faire l’expérience de la puissance et de la sagesse de Dieu ? » l’amènerez-vous à l’université ? Le dicton qui suit nous ferait remettre ce choix en question : Toute école, toute université, a deux grandes fonctions ; conférer, et cacher, des connaissances précieuses.

Où Paul nous dirigerait-il dans notre recherche ? Vers les meilleurs centres d’études et de recherches internationaux ? Vers des universités réputées ? Non. Paul nous ferait visiter un lieu d’exécution – une croix plantée sur un mont appelé le lieu du crâne (Mt 27.33). Pour Paul, la croix de Jésus est « puissance de Dieu et sagesse de Dieu » (1 Co 1.24).

L’apôtre a remarqué que les Juifs de l’époque demandaient « des miracles » (v. 22 ; Mt 12.38 ; 16.1 ; Lu 11.16 ; Jn 2.18). Dieu avait accompli de grands signes et de grandes merveilles par le passé – les dix plaies, la traversée de la mer Rouge, la conquête de Jéricho, la transformation de l’eau en vin, la résurrection de Lazare d’entre les morts. Cependant, quand il a été question du seul signe valable de sa puissance, Dieu a montré aux hommes un Christ crucifié (Mt 12.39,40). Le message de la croix est « une puissance de Dieu » (1 Co 1.18 ; Ro 1.16,17).

Paul a aussi écrit que les païens « cherchent la sagesse » (1 Co 1.22 ; Ac 17.21). L’esprit humain a la capacité de s’attaquer aux questions complexes de l’univers, mais la sagesse humaine n’arrivera jamais à comprendre un Dieu crucifié. C’est de la folie (1 Co 1.23). Si Dieu peut mourir, il ne peut pas être Dieu. Voilà ce que les gens croient.

La recherche de la sagesse est une quête ancienne. « Mais la sagesse, où se trouve-t-elle ? » (Job 28.12.) Et la réponse est tout aussi ancienne : « [La] crainte du Seigneur, c’est la sagesse » (v. 28). Jésus l’a exprimé simplement : « [Qu’il] se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive » (Lu 9.23).