Il m’a raconté sans gêne sa vie de consommateur et de revendeur de drogues. Je me suis efforcé de lui montrer que je me souciais de lui en lui décrivant la vie réelle et enrichissante qu’on ne peut trouver qu’en Jésus. Il m’a décrit la mort et la destruction qu’il avait vécues. Mon intention était de l’arracher au danger, de l’aider à trouver la restauration en Dieu. Mais après seulement quelques minutes, il m’a dit au revoir et est parti. Alors que je le regardais disparaître dans les ruelles sombres, je me suis lamenté en silence.

Jérémie s’est lamenté sur la destruction de sa nation, Juda, et de sa précieuse ville, Jérusalem. La plupart des gens de son peuple avaient été tués ou forcés de s’exiler à Babylone. Les yeux remplis de larmes et le coeur lourd, il a crié à Dieu : « Souviens-toi, Éternel, de ce qui nous est arrivé ! Regarde, vois notre opprobre ! » (La 5.1.) Il a admis que les péchés de son peuple l’avaient conduit à sa destruction (v. 7). Puis il a admis qu’aucune puissance ni remède humains ne pouvaient le « [délivrer] » (v. 8).

Tout comme le revendeur de drogues à qui j’ai parlé, le peuple de Juda avait désespérément besoin de la puissance de Dieu qui affranchit et qui restaure.

Alors qu’il passait en revue la condition des Israélites, Jérémie a déclaré plaintivement : « La joie a disparu de nos coeurs » (v. 15). Pourquoi ? À cause des brutalités commises à leur égard (v. 8-18). Mais au lieu de se laisser aller à l’apitoiement ou au désespoir, le prophète a levé les yeux vers le ciel et s’est exclamé : « Toi, Éternel, tu règnes à jamais ! » (v. 19.) Avec ferveur il a prié : « Fais-nous revenir vers toi, ô Éternel, et nous reviendrons ! Donne-nous encore des jours comme ceux d’autrefois ! » (v. 21.)

La joie et la restauration se trouvent en Jésus. Vous avez un choix aujourd’hui. Ne disparaissez pas dans l’ombre, mais humiliez-vous devant Dieu. Recherchez son amour et sa puissance de guérison, puisque lui seul peut nous restaurer.