Eileen, une petite fille de neuf ans, s’approche d’un groupe de garçons plus âgés dans une cour d’école. Ils sont en train de battre un élève autiste qui gît sur le sol en position foetale. Elle demande aux petites brutes de cesser de faire mal à l’autre élève. Les garçons ignorent sa demande et la poussent sur le sol, l’insultent et lui sautent dessus avant de prendre la fuite. À la suite de cet événement, le centre d’autisme du quartier honorera Eileen et dira : « Elle a défendu ce garçon grâce à son courage. »

Le courage d’Eileen me rappelle la bravoure d’Esther. Esther est une juive et une reine dont le peuple fait face à l’annihilation (Es 3.8‑11). Son cousin Mardochée insiste pour qu’elle parle au roi et tente d’arrêter la persécution. Il lui dit : « [Qui] sait si ce n’est pas pour un temps commece lui-ci que tu es parvenue à la royauté ? » (4.14.)

Il n’y a qu’un problème. Il est interdit d’entrer dans la cour du roi sans y avoir été convoqué. Un visiteur non appelé était condamné à « la peine de mort », sauf celui « à qui le roi tend le sceptre d’or » (v. 11). Le roi n’avait pas fait appeler Esther depuis un mois. S’approcher de lui pouvait signifier la mort. Esther s’y risque tout de même pour le bien son peuple en disant : « [Si] je dois périr, je périrai » (v. 16).

Fait intéressant, Esther a accompli son acte courageux après s’être préparée spirituellement. Elle a demandé à Mardochée et à son peuple de jeûner pendant trois jours, et elle et ses servantes ont fait de même (v. 16).

Lorsque Dieu nous appelle à défendre les défavorisés ou à faire connaître sa bonté, nous pouvons préparer nos coeurs pour l’occasion en nous humiliant, en priant et en cherchant sa face (2 Ch 7.14). Il est la source de la véritable force qui nous prépare à accomplir des tâches précises (Ps 59.17). Suivons-le aujourd’hui !