Quand j’étais jeune, un de mes jours préférés était le 1er mai. Ce jour-là, j’avais la chance d’espérer recevoir une bise sur la joue de mon dernier béguin. Mes amis et moi confectionnions de petits paniers remplis de bonbons que nous laissions sur le seuil des maisons de ceux que nous connaissions. Ensuite, nous appuyions sur la sonnette et nous nous sauvions en courant. Si nous laissions un panier à quelqu’un que nous aimions, nous courrions lentement puisque si nous nous faisions prendre, on nous embrassait. Cette époque d’innocence est loin derrière moi.

Conflits sociaux, Effondrements du système financier, Injustices politiques. Les bulletins de nouvelles nous donnent maintes raisons de nous décourager. Bien qu’il n’y ait pas de nouveau mal sous le soleil (Ec 1.9), l’être humain continue de connaître des moments difficiles, comme Jésus l’avait prédit (Mt 24.6‑10).

L’Église primitive nous sert d’exemple pour démontrer que la puissance de Jésus est réelle, même en période de défis et de désespoir. Parce que les croyants de cette époque étaient convaincus que Jésus allait ressusciter, la Parole a pris vie dans leur coeur, et ils sont rapidement devenus des agents de changement. Ils ont prêché, prié et donné (Ac 4.24,29‑37). Ils étaient en quelque sorte les ambassadeurs de Jésus et de sa Bonne Nouvelle du fait qu’ils annonçaient une vie nouvelle aux gens qu’ils rencontraient (6.10).

Aujourd’hui, nous pouvons offrir aux gens un message d’espoir qui surpasse toute capacité humaine (És 3.1‑5). Tout comme il l’a fait au temps de l’Église primitive, le Saint-Esprit révèle le coeur de Dieu aux autres par nous. Offrir son soutien exige plus que dire une parole positive ou faire une bonne action. C’est notre occasion de changer le monde pour Christ.

Nous annonçons l’espoir en paroles et en gestes tout comme Jésus nous l’a montré (Jn 3.16 ; 1 Jn 4.19‑21). Peu importe ce que les bulletins de nouvelles nous annoncent, la bonne nouvelle de Jésus offre un véritable encouragement à tous.