L’année 2013 venait à peine de commencer que je ressentais déjà un besoin de vacances. Des rénovations de maison, un lancement de livre, un voyage en Éthiopie et deux voyages de conférences en Australie m’ont laissé peu de temps libre durant la dernière année. Un soir, au milieu de toute cette agitation, j’ai pris un livre et je suis tombé sur cette charmante paraphrase du Psaume 23 par le poète japonais Toki Miyashina.

L’Éternel impose le rythme, je ne me presserai pas. Il me fait arrêter et reposer pendant de calmes intervalles. Il met à ma disposition des images paisibles qui restaurent ma sérénité. Il me conduit dans les sentiers de l’efficacité avec un esprit calme et me dirige vers la paix. Même si j’ai beaucoup de choses à accomplir en ce jour, je ne me ferai pas de soucis, car sa présence est ici. Son intemporalité et l’importance qu’il accorde à tout me garderont équilibré. Il prépare le repos et le renouvellement au milieu de mon activité en oignant ma tête d’huile de tranquillité. Ma coupe d’énergie joyeuse déborde. Oui, l’harmonie et l’efficacité seront le fruit de mes heures, car je marcherai dans la place de mon Seigneur, et j’habiterai dans sa maison jusqu’à la fin de mes jours.

Ayant visité le Japon et ayant vu les foules empressées et les campagnes supplantées par les centres d’achats, je trouve que c’est une magnifique paraphrase du psaume original pour une société qui en connaît peu sur les bergers et les pâturages (Psaume 23.1,2). Mais il y a plus que cela. Tout comme le psaume original, ce poème rappelle aux gens qui, comme moi, se font facilement prendre dans le piège de la hâte et de l’empressement, que Dieu n’est pas pressé et que sa direction est sans hâte.

J’ai besoin de m’arrêter et de méditer là-dessus pendant un certain temps.

L’Éternel impose le rythme, je ne me presserai pas. Même si j’ai beaucoup de choses à accomplir en ce jour, je ne me ferai pas de soucis, car sa présence est ici (v. 4-6).