Avez-vous déjà souffert de la paralysie de l’analyse ? Les nouveaux diplômés qui font le saut parmi la population active en éprouvent souvent les symptômes. Ils espèrent que Dieu leur dira exactement quoi faire. Ils souhaitent qu’il leur montre, sans l’ombre d’un doute, qu’ils font le meilleur choix. Ainsi, certains d’entre eux hésitent même à envoyer leur curriculum vitae à une seule entreprise.

Souvent, lorsque nous avons une décision importante à prendre, nous évaluons et réévaluons chaque option, implication et possibilité. Nous avons tellement peur de faire le mauvais choix que notre indécision nous paralyse.

Le roi Salomon nous offre quelques conseils utiles. Dans Ecclésiaste 11.4, il fait remarquer que, si un agriculteur attend le meilleur moment pour semer (lorsqu’il n’y a pas de vent pour emporter les graines), et récolte seulement quand il n’y a pas de pluie pour ruiner une récolte mûre, il passera la majeure partie de sa vie à attendre.

La vie contient beaucoup de choses mystérieuses, comme le « chemin du vent » et la formation d’un bébé dans le ventre d’une mère (v. 5). Mais Dieu connaît et contrôle toutes ces choses. Ainsi, après avoir évalué dans la prière les options selon les principes bibliques et après avoir consulté de pieux conseillers, nous pouvons avancer d’un pas assuré, et non transpirer d’incertitude. Elisabeth Elliot a écrit : « Dieu est Dieu. Et puisqu’il est Dieu, il est digne de ma confiance et de mon obéissance. Je ne trouverai du repos que dans sa volonté sainte qui est incroyablement au-delà de la meilleure idée que j’ai de ce qu’il prépare. »

En nous disposant à faire un pas de foi, nous devons aussi faire preuve de la diligence appropriée (v. 6). Ne transformez pas tous ce que vous faites en décision mystique selon ce que vous « sentez » que Dieu veut que vous fassiez. Faites ce qui est raisonnable. Faites preuve de sagesse, priez, et dirigez-vous avec assurance là où Dieu vous mène !