Un homme riche est au plus mal. Il prend un papier et un stylo pour écrire ses dernières volontés. « Je laisse mes biens à ma soeur non à mon neveu. » Mais le mourant a passé l’arme à gauche avant de pouvoir achever la ponctuation de son billet. À qui laisse-t-il sa fortune ? Son neveu décide de la ponctuation suivante : « Je laisse mes biens à ma soeur ? Non ! À mon neveu. » Mais la soeur n’est pas d’accord. Elle ponctuerait le mot de la sorte : « Je laisse mes biens à ma soeur. Non à mon neveu. » Cette histoire illustre les conséquences fâcheuses d’une ponctuation mal placée.

Les petites choses peuvent faire une grosse différence. Prenez par exemple l’article défini « la ». En cette période de Pâques, plusieurs parleront de la résurrection comme si elle était un concept, une promesse encourageante que la vie s’améliorera si seulement nous pouvons tenir jusqu’au printemps. Ils ont raison d’espérer qu’un jour meilleur se lèvera, mais seulement à cause de la résurrection historique de Jésus (Ac 2.29-31). Le tombeau vide est une dure réalité, non une banalité molle sur le pouvoir de la pensée positive.

La résurrection de Christ nous motive à bien vivre précisément parce qu’elle prend en main les choses importantes. Elle règle le problème du péché. Paul a déclaré : « Sachez donc, hommes frères, que c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui » (Ac 13.38,39). Elle règle le problème de notre mort. Paul nous assure que « celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels » (Ro 8.11).

La résurrection transforme les croyants en saints qui vivront éternellement, ce qui nous incite à « [travailler] de mieux en mieux à l’oeuvre du Seigneur, sachant que [notre] travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (1 Co 15.58). Soyez inspirés. Croyez-en la résurrection.