Un homme a frappé à la porte de mon bureau et m’a demandé de célébrer son mariage. Je lui ai fait signe de s’asseoir pour qu’on discute de ses plans, de son horaire et de sa vie spirituelle. « Oh ! je ne suis pas sûr que vous compreniez », a-t-il dit, « j’aimerais que vous célébriez mon mariage aujourd’hui, dans l’heure qui vient. » Son histoire est compliquée, mais sa fiancée venait d’un pays d’Asie et vivait aux États-Unis avec un visa de séjour temporaire. Pour de nombreuses raisons, il voulait se marier tout de suite, mais il ne voulait pas que la cérémonie soit célébrée par une autorité civile. Il voulait une église et un pasteur.

Bien que plusieurs facteurs fussent en jeu dans la situation de cet homme, il avait clairement compris que le mariage est une chose sainte. Même dans sa situation, il voulait tout faire pour que Dieu fasse partie de leurs voeux, à sa fiancée et à lui.

Ce coup de tête était bien, puisque l’Écriture nous dit que le mariage est, à sa base, non pas une action humaine, mais l’action de Dieu avant tout. Matthieu a décrit comment les pharisiens ont abordé Jésus et, pour l’éprouver, lui ont posé une question (19.3) concernant les conditions appropriées pour divorcer (une question destinée à forcer Jésus à prendre parti dans un chaud débat religieux). Mais Jésus a refusé de répondre à leur question selon leurs conditions. Au contraire, il a réaffirmé l’enseignement biblique principal qui dit que l’union d’un mari et d’une femme n’est pas une question de création ou de dissolution humaine (v. 4,5). Matthieu a écrit que, dans le mariage, l’homme et la femme « ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair » parce que « Dieu [les] a [joint] » (v. 6).

Le mariage est l’idée de Dieu. C’est l’une des façons qu’il utilise pour rendre son amour visible dans le monde. La guérison des relations conjugales brisées est son oeuvre. Le poète Rilke a décrit le mariage comme étant « des racines qui se nourrissent du ciel ». Quelle parfaite description !