À la suite du décès de ma grand-mère, nos jumeaux de cinq ans nous ont interrogés, mon mari et moi, au sujet de la mort. Tout ce que j’ai pensé dire c’est qu’elle s’en est allée après avoir terminé son travail. C’est une idée simple, mais l’Écriture révèle que nous avons un certain nombre de jours pour terminer notre travail sur terre (Ps 39.4 ; 90.10,12).

Moïse avait des choses à compléter dans sa vie. Et il avait 120 ans lorsqu’il est mort ! Vers la fin, il a béni les Israélites, eux qui l’avait maudit et avaient maugréé contre lui durant leurs 40 années dans le désert. Puis, il est monté sur un mont, a vu la Terre promise, est mort et a été enterré par le Seigneur (De 33 – 34).

Le Deutéronome reconstitue les derniers jours de Moïse, un dirigeant extraordinaire qui a aussi connu plusieurs faiblesses et échecs. Il a commis un meurtre, a fui sa famille adoptive, a menti, a perdu son sang-froid et a parfois démontré un manque de foi. Malgré tout cela, Moïse a bien terminé. « Il n’a plus paru en Israël de prophète semblable à Moïse, que l’Éternel connaissait face à face » (34.10). Il est mort en bonne santé, fort et en paix avec son Créateur. C’est ainsi que je souhaite mourir lorsque mon travail sur terre sera achevé. « [Sa] vue n’était point affaiblie, et sa vigueur n’était point passée » (v. 7).

Le pasteur et auteur Max Lucado suggère que ce qui compte dans la vie ce n’est pas de tout finir, mais de bien finir les bonnes choses. L’auteur d’Hébreux nous encourage à « [rejeter] tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et [courir] avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte » (Hé 12.1).

Nous avons une course à courir avec des choses à faire, et, peu importe nos échecs, nous avons toujours l’occasion de faire la paix avec Dieu et avec les gens. Nous pouvons aussi terminer en beauté !